Des experts affirment, Discutons-en
28 Mai 2020
Il existe aujourd'hui une agence Paris Madeleine, 11bd Malesherbes Paris
Cette agence existait-elle en 1923?
Oui, me répond Skeptikos qui en a publié la photo sur son blog
Étrange ce Charly , dont l'adresse, d'après Seznec, est 6 ou 16 ou 26 Boulevard Malesherbes ( en réalité poste restante au 6), qui recommande de libeller un chèque à encaisser sur la SG , SG qui a une succursale au 11, en face de ladite poste...
Un chèque à encaisser, ou bien j'imagine à déposer sur un compte ?
Serait-ce Seznec qui aurait donné ces indications à Quéméneur ? Aurait-il eu des visées sur ce chèque ?
Comment aurait-il pu toucher ce chèque, apparemment un chèque de banque ? Il lui fallait obligatoirement une carte d'identité. En 1923, les cartes d'identité étaient déjà munies de la photo d'identité de son détenteur et signalait les caractéristiques physiques, taille, couleur des yeux, des cheveux etc...(signes particuliers).
Allez vous faire passer pour Pierre Quéméneur lorsque vous avez le physique de Guillaume Seznec !!!
Bon ! Il faut bien admettre que tout ça focalise les soupçons sur Seznec.
Alors que c'était peut-être seulement par commodité que Quéméneur a choisi ces deux établissements voisins.
"Expédier urgent chèque barré sur Société générale maison mère Paris et non Banque de France, à mon adresse recommandée : Quéméneur négociant Landerneau. Poste restante numéro trois. Paris "
Texte du Télégramme envoyé par Pierre Quéméneur à son beau-frère Jean Pouliquen le 24 mai 1923 à 21h.
La Société générale est une grande banque qui travaille à l'international.
L'argent déposé sur un compte pouvait être viré sur un autre compte j' imagine. Le partenaire "américain " pouvait être payé par virement. Du moins j'imagine.
LA RUSSIE AUX ARCHIVES HISTORIQUES DE
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
PRÉSENTATION ET PERSPECTIVES DE
RECHERCHE
Initiée aux affaires russes dès la fin du XIXe
siècle, notamment par le truchement de sa société industrielle l'Omnium
ou encore de ses participations à différents syndicats interbancaires, Société Générale s'est également imposée
comme une banque de dépôts de première importance
. Soucieux d'exporter son savoir-faire et disposant d'une
bonne connaissance du marché et des coutumes locales, l'établissement bancaire du boulevard Haussmann décida
de créer une filiale en 1901, la Banque du Nord, dont le réseau d'agences fut agrégé, neuf ans plus tard, à celui de la
Banque russo-chinoise pour donner naissance à la Banque russo-asiatique. Depuis Saint-Pétersbourg, où fut
installé son siège social, la nouvelle entité rayonna sur l'ensemble de l'empire russe, participant ainsi à la mise en
valeur des ressources naturelles et au décollage industriel du pays.
Mais les archives conservées à Paris ne concernent pas la seule Société Générale et ses filiales russes. L'intégration
du Crédit du Nord au Groupe en 1997 a permis au service des Archives historiques d'enrichir ses fonds « russes », en
récupérant les dossiers de la Banque de l'union parisienne. Fondée en 1904, cette banque d'affaires s'intéressa de
près à la Russie, nouant des partenariats avec des groupes français, comme Schneider, belges ou encore locaux,
dont la Banque de l'Union de Moscou.
De ce fait, les archives historiques de Société Générale offrent une perspective stimulante pour étudier les relations
économiques et commerciales franco-russes mais aussi pour appréhender l'histoire sociale et politique de la Russie
de la fin du XIXe
siècle à la révolution d'Octobre 1917.
.
ARCHIVES DE LA GRANDE GUERRE
CONSERVÉES AUX ARCHIVES HISTORIQUES
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
Donner à travers ces quelques lignes un aperçu des fonds de la Première Guerre mondiale conservés par le service des Archives historiques de Société Générale revient à passer en revue non seulement ses propres archives, mais aussi des fonds issus de ses différentes filiales : Société Générale Alsacienne de Banque, Banque russo-asiatique, Société centrale de banques (ex-Crédit foncier d’Algérie et dTunisie)
, Banque de Salonique, et le fonds en dépôt
du Crédit du Nord, lequel recouvre également les archives de la Banque de l’Union Parisienne et de la Banque Mirabaud
. Les Archives historiques Société Générale sont en effet aujourd’hui le dépositaire de la production de
tous ces établissements: une diversité de banques, de réseaux, de territoires, qui permet de se pencher sur les archives d’établissements vivant une histoire commune, mais aussi complémentaire pendant la période de la Grande Guerre.
C’est à travers les documents sociaux que l’on retracera sur l’ensemble de la période la marche des banques, leur fonctionnement et l’organisation interne, l’activité de l’établissement et de son réseau. Mais au-delà, la diversité des sources de la Grande Guerre dans les Archives historiques Société Générale ne permet pas de nommer les fonds
d’archives concernés, très dispersés et hétérogènes.
Au cours de la Première Guerre mondiale, les banques apportent une contribution capitale à l’effort de guerre. Elles participent au placement des valeurs du Trésor et soutiennent activement les entreprises ou les organismes qui se
consacrent à la Défense nationale. Les archives conservées par les Archives historiques Société Générale sur cette
période font donc la part belle à ces dossiers d’opérations financières et/ou d’émissions effectuées, tant en France
qu’à l’étranger, pendant le conflit et la période de la reconstruction. Associée, chef de file ou participant ponctuel,
Société Générale, la BUP, mais aussi dans une moindre mesure la banque Mirabaud ont donc participé de près ou de loin à ces financements. Les fonds conservés par le service témoignent de cette contribution et proposent des documents de première importance pour ceux qui s’intéressent au financement des entreprises pendant cette
période.
Sébire
"J’ai découvert le troisième assassin, un individu haut placé maintenant, qui vous ressemble en tant que taille et physionomie. C’est, je crois, celui là qu’on vit un peu partout et qui s’est malheureusement fait prendre pour vous. Je l’ai travaillé pendant un an, la Police est à cette heure avertie.
Connaissez-vous un nommé Sébire, banquier maintenant, alors âgé d’une trentaine d’années ?.. Si oui, vous devriez me donner ce que vous pourriez savoir sur son compte. Ne serait-il pas de la famille Quemeneur ou ami ?..."
Lettre de Huzo à Seznec 29/3/1930
La piste de lormaye
La seule chose que j'ai trouvé c'est l'annonce, en 1920, à Caen d'un mariage de Paul Sébire, directeur de la Société Générale Alsacienne à Metz
Et cette banque, c'est une vraie banque, elle existe, c'est du concret
enfin, du concret, c'est vite dit,
à cette époque, ma bonne dame,....
Ouais, et puis Metz, c'est là qu'en 1922, Vacquié, il crée une succursale de la BPC, même que ça parait dans le Journal Officiel du 25 mai 1922.
C'est donc du bien plus tard
du bien éloigné...
Pas tant que ça , après tout, c'est bien dans la lignée à notre Vacquié, à notre façon de regarder Vacquié...
Une affaire de Cadillac
L'ombre de Vacquié derrière l'affaire des Cadillac
Vacquié l'escroc
Directeur multi-banques...
Ce ne sont là que compilations
Nous devinons derrière tout ça un projet vaste, sérieux, fomenté par des personnalités d'envergure et néanmoins des escrocs...
Un projet formé en février 23, à l'époque où des personnalités russes souhaitaient racheter les Cadillac de l'ARA. Ce que l'ARA refusait énergiquement.
Quelqu'un d'entreprenant a souhaité s'emparer de ce marché.
Très probablement Leon Turrou.
En France, depuis pas mal de temps, Vacquié et la BPC s'intéressaient au marché des Cadillac.
Pierre Quéméneur avait été recommandé par Beysseyre des Horts à Vacquié pour être le représentant de cette banque en Bretagne.
A Paris Vacquié, avec d'Alton, alias Dalton cherchent à développer ce marché. L'annonce de L'Auto ne leur aura pas échappé.
L' affaire des Cadillac a très probablement un lien avec la BPC, la Société Générale, l'ARA, via des personnalités plus ou moins bien intentionnées.
le projet aurait-il échoué ?
A cause du rachat des Cadillac de l'ARA par les russes conclu le 22 mai 1923?
A cause d'escrocs ? Quéméneur a-t-il été victime d'une arnaque ?
Ou, tout simplement, parce Quéméneur a été tué accidentellement avant son aboutissement.
Sur la route de Paris ? C'est possible, mais moins évident qu'on ne le prétend.
À Morlaix, comme l'affirme une partie de la famille Seznec. C'est plausible. Le chèque n'étant pas arrivé le 26 mai, la conclusion du contrat a pu être reportée.
l'absence de Seznec et l'état de la Cadillac ont pu faire avorter le projet "Cadillac".
Si Quéméneur a été intéressé à cette affaire c'est probablement en tant qu'actionnaire de la BPC.
Bien entendu, vu l'honnêteté de son directeur on ne retrouvera pas trace d'un éventuel investissement.
Parmi toutes ces adresses, il en est une où l'on est certain que Quéméneur a prévu de se rendre : c'est celle du boulevard Malesherbes. Cela m'amène à une question : pourquoi Quéméneur a-t-il choisi ce bureau de poste là ? on peut penser à la proximité de la maison mère de la Société générale, qui est toute relative (un kilomètre environ, sachant qu'en 1923 il y a un bureau de poste au tout début du boulevard Haussmann côté impair, le bureau 47). On peut penser aussi à quelque chose de précis à faire à si peu de distance de l'hôtel de Normandie et de la rue Taitbout.
commentaire intéressant de Marc Du Ryez sur son blog.
Ce n'est pas impossible en effet qu'un négociateur de l'ARA lui ai donné RDV a la chambre du commerce américaine.
skeptikos 28/05/2020 10:13
21/06/2020 06:17