Affaire Seznec Affaire Quéméneur-Seznec... Plusieurs livres ont été publiés et la BN a conservé la presse de l'époque, numérisée sur Gallica. Des auteurs ont eu le dossier entre les mains : D. Langlois, D. Seznec, B. Rouz, G. Penaud Ce n'est qu'en 2015 que j'ai eu connaissance de cette affaire par le livre de Denis Langlois : pour en finir avec l'affaire Seznec. J'ai voulu en savoir plus.
18 Octobre 2022
Dans cette lettre à son épouse Guillaume se dit sûr de l'existence de celui qu'il nomme ici Cherdif et qu'il localise au Café Au Tambour rue de la Bourdonnais.
G.Seznec se plaint de ce que la police n'a rien fait pour le retrouver, ce qui est vrai. Bertrand Vilain le démontre.
Certains accusent Guillaume Seznec de créer des pistes imaginaires pour gagner du temps, éviter le bagne.
J'ai plutôt l'impression qu'il cherche à comprendre.
Il a perdu ses dollars et se focalise sur cet américain que Pierre Quéméneur devait rencontrer...
Pas Rue Brochant, ni au Tambour, mais Avenue du Maine.
On a rapproché l'affaire du café du Tambour, de Marthe Rallu, de Gherdi.
On, c'est à dire G.Seznec lui-même. Cette lettre le prouve.
Que savait Guillaume Seznec de ce rendez-vous avec Pierre Quéméneur? C'est lui qui a précisé dès juin 23 qu'il devait avoir lieu Avenue du Maine.
Si l'hypothèse de Bertrand Vilain est juste, sans doute pas grand chose.
Pierre Quéméneur a négocié tout seul avec cet annonceur américain. C'est Gabriel Saleun qui nous apprend qu'il n'y avait pas d'intermédiaire.
Tout le monde met en doute le rôle de Gherdi dans L'histoire.
Probablement avec raison.
G.Seznec s'est-il trompé ?
Reste Turrou.
Encore une fois ce n'est pas Guillaume Seznec qui a inventé cette affaire de Cadillac puisque c'est Pierre Quéméneur qui l'a exposée dans les détails, dès le 22 mai 1923 à Gabriel Saleun.