Deux arguments de l'Avocat Général

La Chambre de commerce des États-Unis ou United States Chamber of Commerce, familièrement nommée AmCham, est la plus grande fédération commerciale à but non lucratif au monde. Elle a été fondée en 1912.

1) Aucune des deux lettres prétendument reçues de la Chambre de Commerce américaine, Rue Taitbout à Paris n'a été retrouvée dans le bureau du Conseiller Général lors de la perquisition du 30 juin 1923.

Réponse de Guillaume Seznec à Jean Pouliquen relatée par celui-ci dans sa primo- enquête :

"Je faisais remarquer combien tout ce récit me semblait étrange, que nous n'avions trouvé trace de cette correspondance dans les papiers de mon beau-frère. Il me répondit que mon beau-frère voulait conserver cette affaire secrète à cause de sa situation politique et qu'il avait ces lettres sur lui au moment de son départ pour Paris."

Il est à noter que ces lettres pouvaient être des faux, fabriquées par un escroc faussaire notoire. 

D'où la discussion sur l'en-tête de ces documents qui ne serait pas authentique. 

2)Nulle trace n'a été trouvée à Paris du prétendu Charly ou Cherdly 

Guillaume Seznec a donné l'adresse du bureau de poste N°3, Boulevard Malesherbes. 

Bertrand Vilain fait remarquer à juste titre que la police aurait dû chercher l'adresse poste restante de ce correspondant dans ce bureau de poste. Or elle ne l'a pas fait. 

La police a cherché ce personnage en Bretagne. Elle a enquêté sur un commerçant de Concarneau, Charles Brochon. Sans résultat. 

À Paris l'inspecteur Bonny a fait une enquête sur un sujet danois habitant bd Malesherbes, rapidement mis hors de cause.