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Affaire Seznec Discussion

Affaire Seznec Affaire Quéméneur-Seznec... Plusieurs livres ont été publiés et la BN a conservé la presse de l'époque, numérisée sur Gallica. Des auteurs ont eu le dossier entre les mains : D. Langlois, D. Seznec, B. Rouz, G. Penaud Ce n'est qu'en 2015 que j'ai eu connaissance de cette affaire par le livre de Denis Langlois : pour en finir avec l'affaire Seznec. J'ai voulu en savoir plus.

Quand Seznec met les enquêteurs sur la piste d'un certain Charley.

François ou Francis Charley, dit l' "Américain "

François ou Francis Charley, dit l' "Américain "

Conclusions de l'avocat général, commission de révision, audience du 24/01/2005

"Dans sa première requête en révision du 6 avril 1926, l'épouse de Guillaume Seznec indiquait que son mari lui avait écrit, depuis le dépôt de l'île de Ré où il se trouvait en partance pour le bagne,  et qu'il lui avait signalé que pour l'adresse de "Cherdy" , il fallait voir au café Le Tambour, Avenue de la Bourdonnais, renseignements qu'il ne connaissait pas lors de son procès et qu'il avait certainement appris, disait-elle, par quelqu'un arrivé depuis peu à l'île de Ré. 

Le 21 juin 1926, le Commissaire Vidal procéde à l'audition de Boudjema Gherdi,  dit "Francis", né le 24 septembre 1892 en Algérie. L'intéressé déclare qu'il a quitté l'armée américaine en 1920 et que dès le début de l'année 1921, il a commencé à faire le commerce de pièces détachées provenant des stocks américains. Il précise qu'il effectuait ses achats au camp de Clichy mais, surtout au Champ de Mars et qu'il se tenait-il presque en permanence au café du Tambour, exploité par Berthe Masson, née Rallu, où il téléphonait et recevait ses clients. 

...

En 1955, Claude Bal, reporter à Paris Match, auteur d'un ouvrage très documenté, paru la même année et intitulé "Seznec était innocent " ,dépose une requête en révision qui conduit le parquet, à la demande du ministère de la justice, à diligenter une enquête à laquelle procédera le Commissaire Camard,  chef de la Brigade Criminelle à la Sûreté nationale,  dont le rapport sera déposé le 1er juin 1956.

Claude Bal s'attache à démontrer que le voyage en Cadillac de Morlaix à Paris avait bien pour but, comme l'a toujours affirmé Guillaume Seznec, de finaliser l'affaire de vente de voitures et de camions américains et que Seznec n'avait nullement attiré Seznec dans un guet-apens. 

Claude Bal s'est fondé sur les dépositions de plusieurs personnes,  M. STADELHOFFER, qui fréquentait le parc des expositions,  M.TALBOT , employé du parc des expositions,  M.MAREUIL, qui était client du café " Le Tambour " de Berthe Rallu,  nom de jeune fille de madame Masson, patronne de ce café et qu'ils y rencontraient tous un certain Francis ou François Charley, dit l'"Americain".

 

Dès le 26 juin 1923 Guillaume Seznec a expliqué à la presse que Pierre Quéméneur avait rendez-vous le 26 mai avec un certain Charley, où scherdly, ou Charly qui devait lui présenter des personnages plus importants. 

Ces personnages plus importants pourraient bien être les commanditaires qui souhaitaient racheter, ou prétendre racheter, des véhicules des stocks américains pour les revendre à des dirigeants russes dans le contexte du bras de fer entre la GPU et l'ARA pour l'obtention du parc de Cadillac des américains à Moscou. L'idée aurait pu être venue à l'esprit d'un ou deux employés de L'ARA  de monter une affaire qui aurait pu être juteuse ; Turrou et/ ou Kerneay.

Bertrand a cerné Turrou. Pouquoi pas.

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