Affaire Seznec Affaire Quéméneur-Seznec... Plusieurs livres ont été publiés et la BN a conservé la presse de l'époque, numérisée sur Gallica. Des auteurs ont eu le dossier entre les mains : D. Langlois, D. Seznec, B. Rouz, G. Penaud Ce n'est qu'en 2015 que j'ai eu connaissance de cette affaire par le livre de Denis Langlois : pour en finir avec l'affaire Seznec. J'ai voulu en savoir plus.
20 Octobre 2024
Elles n'ont pas été dactylographiées par un professionnel, c'est certain.
Certains regards se tournent vers Kerné, ancien comptable de Dejaegher, qui aurait pu aider le maître de scierie à les rédiger, contre promesse de concession de bois par exemple. Puis ce secrétaire de circonstance, alerté par la mise en examen de son commanditaire, aurait cru bon de cacher la machine à la scierie.
Il serait alors un complice de Guillaume Seznec et non de Louis Quéméner.
Comme l'écrit Bertrand Vilain, ces simples promesses de vente ne pouvaient, en aucun cas, permettre d'acquérir Traou-Nez après le décès de Pierre Quéméneur. Elles ne pouvaient pas être le mobile du crime.
Simplement un moyen de réclamer des fonds perdus.
C'est là que la version de Petit-Guillaume devient cohérente.
On ne peut pas, sans malhonnêteté intellectuelle interpréter les faits toujours dans le même sens : celui de la culpabilité de Guillaume Seznec.
Si l'accusé a fabriqué ou fait fabriquer des promesses de vente apocryphes, c'est qu'il savait que Pierre Quéméneur ne reviendrait pas. Mais est-ce lui qui l'a tué ?
Son fils a dit tardivement que c'était Marie-Jeanne.
Quel intérêt aurait-il eu à mentir ?