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Affaire Seznec Discussion

Affaire Seznec Affaire Quéméneur-Seznec... Plusieurs livres ont été publiés et la BN a conservé la presse de l'époque, numérisée sur Gallica. Des auteurs ont eu le dossier entre les mains : D. Langlois, D. Seznec, B. Rouz, G. Penaud Ce n'est qu'en 2015 que j'ai eu connaissance de cette affaire par le livre de Denis Langlois : pour en finir avec l'affaire Seznec. J'ai voulu en savoir plus.

Dans la nuit du 26 au 27 mai 1923, il s'est passé des choses étranges à Traou-Nez

Dans la nuit du 26 au 27 mai 1923, il s'est passé des choses étranges à Traou-Nez
Article de Victor Boisseau pour l'Ouest-Eclair du 11 juin 1931, cité par Liliane Langellier

Article de Victor Boisseau pour l'Ouest-Eclair du 11 juin 1931, cité par Liliane Langellier

La noce Guyomard est terminée.

Seul le garde Guyomard, le père de la mariée a les clefs du château. Enfin, c'est ce qu'il a prétendu!

Pierre Malpot, marin de la Marie-Ernestine a expliqué que dans une nuit, qui, d'après cet article,  pourrait être la nuit du 26 au 27 mai 1923, le manoir de Traou-Nez qui est toujours sombre et inhabité s'est éclairé d'une lumière. 

Quelqu'un a pénétré dans la demeure avec les clefs du garde. 

Le marin a entrevu plusieurs personnes sur la grève. Il les entendait marcher. 

Il a entendu des coups de feu. Deux.

Quelqu'un héla l'équipage pour proposer des cigarettes. Pour s'assurer de son silence ?

Que s'est-il passé cette nuit là sur les bords du Trieux ?

Ces faits n'ont pas été élucidés. Et si ils sont étrangers à l'affaire qui nous occupe ils restent bien suspects. 

Cette date du 26 au 27 mai semble bien étayée. Pierre Quéméneur aurait pu être au manoir cette nuit là puisqu'il a été vu à Rennes le 26 à la mi-journée. 

Francis Bolloch situe le transport d' un voyageur à Traou-Nez par rapport à un repas de fiançailles. Il s'est remémoré cette date longtemps après. Elle n'est possiblement pas très précise. Il a peut-être promené sa fiancée la veille plutôt que le jour du repas. Ce qui paraissait assez étonnant. 

Le Juge Hervé n'a pas créé ex nihilo les incidents de Traou-Nez. 

Ce sont les gens du pays qui ont remarqué un faisceau d'événements anormaux. 

Entre un "retour de noces" clandestin et tapageur et un règlement de comptes allez savoir où est la vérité !

 

Le doute, toujours le doute...Il n' y a que ça dans cette affaire. 

Cette triste affaire ne prête pas à l'humour mais on pourrait tout de même suggérer que si Pierre Quéméneur a claqué la porte de la Cadillac à Dreux, il aurait pu rentrer en Bretagne pour participer à la fin de la noce Guyomard le 26 mai avant d'aller s'expliquer avec Marie-Jeanne le 27!!!! Bien sûr le garde Guyomard n'aurait rien vu!!!

 

Il faut croire que si la justice a retenu la nuit du 24 au 25 mai pour la sortie de La Marie-Ernestine, ce devait être une sortie officieuse. L'officielle ( pour les douanes) aurait eu lieu dans la nuit du 26 au 27. Qui a tort qui a raison ? Le journaliste ou les témoins ?

Ouest-Éclair du 11 juin 1931, p.4

Ouest-Éclair du 11 juin 1931, p.4

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