27 Novembre 2024
Rien du tout.
Le greffière a fait son boulot de greffière.
Elle nous expose les pièces du dossier de 1923.
C'est du connu!
Maurice Privat par dépit a écrit que Francis Bolloch n'existait pas.
En 1948, Francis Bolloch s'est laissé photographier et a expliqué que c'était bien lui qui avait transporté un passager le dimanche 27 mai 1923 de Guingamp à Traou-Nez.
Il a expliqué qu'il n'a pas témoigné sur le moment car la presse était unanime à prétendre que le Conseiller Général était mort le 25. Alors il a hésité à parler de son fantôme.
Et puis il a reconnu qu'étant commerçant se mêler de cette affaire pouvait nuire à son commerce. Vu l'ambiance de l'époque on ne peut pas lui donner tort.
Des années plus tard il n'a pas reconnu le disparu sur la photo. D'abord Pierre Quéméneur était châtain aux yeux bleus et en regardant la photo parue dans la presse il fallait le savoir ! De toutes façons habitant Guingamp il ne le connaissait pas et des années après il avait oublié ses traits ! Il l'a transporté, pas dévisagé !!! Et puis avec lorgnon et chapeau il devait être difficile de jurer que c'était l'homme de la photo.
Il ne l'a pas dévisagé, mais il l'a écouté. Et ce que cet homme lui a dit est troublant.
Il n'aurait pas été anormal que la police de l'époque s'intéresse aux proches du disparu, comme elle le fait aujourd'hui.
NB-Oser prétendre que la Ligue des droits de l'homme a payé ce témoin est scandaleux.
Comme ce voyageur avait les clefs de Traou-Nez, il est plus vraisemblable qu'il s'agisse du régisseur Louis Quéméner.
Ce qui est intéressant, c'est que dans ce cas le frère du disparu savait qu'il fallait arrêter les coupes de bois et donc connaissait les conditions de la promesse de vente qui devient subitement moins fictive.
Les 11-12-13 Juin 1931, l'Ouest-Eclair a mené l'enquête au sujet des événements du pont de Lézardrieux. Mais comme rien n'a été fait pour sonder le Trieux, nous n'aurons jamais le fin mot de cette histoire
C'est la Chancellerie qui a mis fin à toute supputation :
Marie Jeanne Seznec elle-même a traité cette version de farce. Elle était bien placée pour le savoir
"C'est l'œuvre d'un farceur ou de quelqu'un qui a voulu faire diversion"