5 Décembre 2024
Personne ne sait où sont passés les dollars des Seznec.
Sauf Jeanne Le Her qui a dit les avoir vus chez son beau-père.
Auraient-ils servis à obtenir le témoignage du fils? François Le Her ?
"J'ai vendu mes dollars" avait déclaré Guillaume Seznec à Me Vérant rencontré à Brest le 22 mai 1923.
On peut comprendre qu'il les avait changés .
Ou qu'il les avait promis...
Que les deux associés se seraient contentés de promesses.
L'un aurait promis les dollars, l'autre Traou-Nez.
Rien n'aurait été écrit, ni formalisé.
Des promesses.
Le lendemain, 23 mai, Pierre Quéméneur a assuré à Julien Legrand que Seznec apportait 40 à 50 000 fr dans l'affaire.
Ils avaient topé là...et la mort de Pierre Quéméneur aurait anéanti leurs promesses.
La justice a estimé que Guillaume Seznec avait assassiné son partenaire pour le spolier.
Alors qu'il n'avait pas, à ce moment-là, de promesse de vente de Traou-Nez écrite noir sur blanc.
Il ne pouvait pas, non plus, encaisser lui-même le chèque barré envoyé à Paris.
Il était où le mobile crapuleux ?
Pour que Guillaume Seznec ait pris le risque d'exploiter la mort de Pierre Quéméneur en fabriquant une fausse promesse de vente, je soupçonne qu'il n'ait pas été motivé uniquement par l'appât du gain. Mais aussi par la vengeance. Celle d'un époux bafoué.
Un argument en faveur du témoignage de Petit-Guillaume.