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Affaire Seznec Discussion

Affaire Seznec Affaire Quéméneur-Seznec... Plusieurs livres ont été publiés et la BN a conservé la presse de l'époque, numérisée sur Gallica. Des auteurs ont eu le dossier entre les mains : D. Langlois, D. Seznec, B. Rouz, G. Penaud Ce n'est qu'en 2015 que j'ai eu connaissance de cette affaire par le livre de Denis Langlois : pour en finir avec l'affaire Seznec. J'ai voulu en savoir plus.

Englués dans le mensonge après le drame ?

Englués dans le mensonge après le drame ?
Englués dans le mensonge après le drame ?
Englués dans le mensonge après le drame ?
Extrait du PV de la perquisition du 6 juillet 1923. Source : site officiel de Denis Langlois.
Extrait du PV de la perquisition du 6 juillet 1923. Source : site officiel de Denis Langlois.

Extrait du PV de la perquisition du 6 juillet 1923. Source : site officiel de Denis Langlois.

Scellé N°21.

"...ainsi que huit feuilles de papier d'emballage, glacé gris, de dimensions identiques, longueur 1m, largeur 73 centimètres, trouvées en vrac sur la machine à écrire ; ces huit feuilles paraissaient avoir été utilisées pour l'emballage de ladite machine. "

Si l'on en croit leur fils le couple Seznec a longtemps réfléchi à la version qu'ils allaient donner des événements. 

Une version autre que la vérité est un mensonge. 

Et ils se sont empêtrés dans leur mensonge. 

1) faire croire à la disparition de Pierre Quéméneur. Pour cela dissimuler le cadavre. Le rendre introuvable. 

2) tirer profit de son décès par vengeance ou pour récupérer des fonds. C'est l'affaire des promesses de vente. 

On peut soupçonner un tiers d'avoir tué Pierre Quéméneur, et d'avoir voulu faire porter le chapeau à Seznec. Ce serait un proche des deux hommes qui aurait été au courant de leurs faits et gestes.

Il se serait rendu au Havre, aurait posté le faux télégramme, aurait acheté une machine à écrire, fabriqué des faux pour " rendre service " à  Seznec, pour " protéger ses intérêts " , les lui  aurait fait signer et aurait caché la machine à la scierie pour lui  faire porter le chapeau. Ça nous ramènerait à la piste de Plourivo avec la complicité de Kerné. 

La machine qui a servi à taper les deux exemplaires de la promesse de vente à été retrouvée propre et nette avec son papier d'emballage d'origine. 

C'est intrigant. 

Pourquoi avoir conservé son papier d'emballage fourni par Chenouard?

On peut supposer des malveillances. Le papier d'emballage ayant pour but de mieux prouver l'origine de la machine. 

Si c'est bien Guillaume Seznec qui a acheté cette machine à écrire au Havre, il aurait dit au vendeur que c'était pour sa fille qui apprenait le secrétariat. 

L'avoir conservée avec son papier d'emballage était suicidaire. Et ce n'a guère de sens.

 

Inutile de vous dire que l’endroit où on m’a signalé avoir découvert cette machine était libre à tout le monde et sans aucune fermeture et même mes employés pourraient peut-être attester qu’ils fréquentaient très souvent ce grenier et qu’ils n’ont jamais vu de machine à écrire. Sûrement donc cette machine, si du moins on l’a trouvée dans cet endroit, a été amenée après mon arrestation, car avant elle n’y était pas, c’est encore un coup de vengeance.

carnet secret de Guillaume Seznec 

Site officiel de Denis Langlois 

C'EST ENCORE UN COUP DE VENGEANCE !

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A
Dans un premier article, la Dépêche du 7 juillet parle d’une cheminée, comme cache pour la machine<br /> <br /> <br /> <br /> Puis le 8, de la soupente, ce n’est pas inaccessible puisqu’un chauffeur y dormait et qu’on y trouve tout un bric-à-brac… <br /> <br /> Le plus intéressante c’est le chien qui aboie un long moment, la première nuit où Seznec est absent convoqué à Paris, un hasard ou pas ?<br /> <br /> Et surtout est-ce que c’est la nuit ou le petit Albert dira avoir vu deux hommes ????<br /> <br /> <br /> <br /> Aucun relevé d’empreintes digitales ne sera fait sur la machine à écrire…
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C
On devrait pouvoir se fier au pv de la perquisition...Ni Angèle ni Marie-Jeanne n'étaient présentes. Perquisition sans témoins.
A
Bonjour, <br /> Le plus intrigant dans la découverte de la machine à écrire, c’est la dénonciation anonyme qui lance la troisième perquisition ! <br /> Si elle a réellement existé, qui l’envoie, quel était son contenu exact ? <br /> Et pourquoi n’a-t-elle pas été soumise à une expertise graphologique ?? <br /> <br /> Ps : Savez-vous ce qu’est devenu, cette machine à écrire ? Aujourd’hui, c’est une vraie pièce de collection, dans une vente aux enchères ça ferait un carton …
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C
N'oublions pas que Kerné à été interrogé par la police. Si c'est lui qui a tapé les promesses de vente il a pu se dédouaner facilement. Il avait un certificat médical pour prouver que le 16 juin il était chez sa mère à Paris, alité. Ça ne prouve rien pour le 13 juin, mais la police lui a fichu la paix.
A
Je ne crois pas à l’idée que la police découvre la machine ailleurs, ils auraient arrêté cette personne pour complicité ou au moins pour recel, c’était facile de la faire craquer, vu la peine encourue, et ils avaient en plus de la machine un témoin à charge, en plus, contre Seznec… <br /> Pour moi il n’a y que trois possibilités <br /> <br /> 1 c’est la police qui récupère la machine fin juin et monte l’embrouille, d’où le témoignage de Fabrega : c’est les connards de Paris qui ont ramené la machine... <br /> <br /> 2 le balafré travail pour Pouliquen, le seul a avoir un vrai mobile dans l’affaire = le fric, il pouvait très bien, être au courant de l’existence des dollars or, puisqu’il dine avec son beau-frère avant le départ pour Paris ! il efface sa dette, empoche une part de l’héritage via sa femme, et avec un peu de chance empoche les dollars or.. ( ça implique que la sureté refrappe la promesse de Seznec, c'est tordu, mais ça explique les différences entre les deux promesses, frappées par deux personnes différentes avec la même machine ?...) <br /> <br /> 3 C’est Seznec… qui après avoir réussi le meurtre parfait, pas de cadavre, pas de témoin, est assez bête pour planquer la seule et unique pièce à conviction capable de l'envoyer à la guillotine, dans son grenier ??
C
Bonjour,<br /> La machine à écrire était une pièce à conviction.<br /> Elle a été conservée sous scellés.<br /> Puis la justice s'en est débarrassée. Je sais par Denis Langlois qu'elle n'est plus parmi les scellés.
C
Voici ce qu'écrit Denis Langlois p.232 de son premier livre sur l'affaire :<br /> Et la machine à écrire ? Avec constance, lorsqu'il est interrogé officiellement mais aussi dans les lettres clandestines qu'il adresse à Marie-Jeanne ou dans la note confidentielle qu'il adresse à Me Kahn, Seznec affirme que la machine à écrire ne pouvait être chez lui où les policiers l'ont découverte. Il imagine qu'on l'y a déposée. En prison, il échafaude tout un stratagème destiné à établir que la machine vendue au Havre à Ferbour a été racheté à Paris par un nommé Pouliquen. Il demande à Marie-Jeanne de rechercher de faux témoignages allant dans ce sens. Mais il ne varie jamais sur la surprise qu'il a eue en apprenant qu'on a trouvé la machine dans le grenier de sa chaufferie.<br /> <br /> La police a été accusée de l'avoir déposée puis découverte. On a été obliger pour cela de bâtir un scénario très compliqué, une vaste machination policière impliquant la participation de nombreuses personnes. Ne serait-il pas plus simple de considérer que la machine ayant servi à taper les faux signés par Seznec avait été cachée par celui-ci ou l'un de ses proches ailleurs que dans la scierie ? La police a pu l'apprendre et l'a déplacée pour enfoncer davantage Seznec. Le témoignage officieux d'un autre fils de Seznec,Albert, est à ce sujet intéressant. Il affirme que, quelques jours avant la découverte de la machine, il a vu deux hommes gravir l'escalier de fer montant au grenier. Ils étaient porteurs d'un lourd paquet. Policiers ou non ?