L'histoire du pardessus

Dans sa déposition Marie-Jeanne est formelle : son mari avait emporté un pardessus confectionné dans des couverture américaines teintes en noir. 

Ce pardessus est revenu plein de poussière et la bonne l'a brossé.

C'est ce pardessus que la bonne avait mis au pied de son lit "pour allonger le matelas ".

Ce pardessus était le seul des vêtements saisis sur lequel on a trouvé une tache de 5mm de sang humain. Cette tache était sur la manche. 

Si cette tache avait été coupable il aurait été facile de la faire disparaître. 

Ce pardessus était un vieux vêtement qui servait de cache- poussière lors des voyages en voiture. Peut être est-ce lui qui a été pris pour la couverture noire qui cachait de "nombreux colis". À savoir des outils, des bidons d'essence et d'huile et la malette. 

M.Coulomb, le mécanicien de La Queue-les-Yvelines a suggéré "PEUT-ÊTRE  des bagages". Mais les bagages il ne les a pas vus. À Dreux aussi, un mécanicien a remarqué cette " couverture noire " . Son patron, la veille n'avait pas vu de couverture, seulement des outils et la valise. 

Cela a été traduit, dans le récit judiciaire dont nous sommes prisonniers par " cette couverture cachait un corps " ou cette valise cachait " la valise de Quéméneur "

On a envoyé des bataillons de gendarmes chez tous les garagistes de la région de Plouaret pour savoir si c'était facile ou non de changer des charbons de magnéto. 

Mais sur le point capital de savoir ce qu'il y avait dans cette voiture, on s'est contenté des dires d'une gamine de 14 ans qui aurait vu une valise jaune sur le plancher de la Cadillac là où deux adultes n' ont vu que ce pardessus. 

Un pardessus que la bonne a rendu suspect par son comportement.