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Affaire Seznec Discussion

Affaire Seznec Affaire Quéméneur-Seznec... Plusieurs livres ont été publiés et la BN a conservé la presse de l'époque, numérisée sur Gallica. Des auteurs ont eu le dossier entre les mains : D. Langlois, D. Seznec, B. Rouz, G. Penaud Ce n'est qu'en 2015 que j'ai eu connaissance de cette affaire par le livre de Denis Langlois : pour en finir avec l'affaire Seznec. J'ai voulu en savoir plus.

Dalton

 

Page 22 et 23 de son livre le Juge Hervé fait le le lien entre la banque Besseyre des Horts,  la BPC et les trafics de Cadillac .

Le juge Hervé faisait ses enquêtes à l'américaine, à la fois avocat de la défense et investigateur, avec une appétence pour les méthodes du renseignement. On l'a pris pour un fou. Il était peut-être un peu maniaque au sens médical du terme. Cela ne diminuait pas ses capacités intellectuelles. Juste,  peut-être, ses interprétations des faits. 

C'était un contemporain de l'affaire et cela m'étonnerait que cet homme ait menti sciemment sur les faits et sur les témoignages qu'il a reçus. Le seul risque avec ses témoins,  c'est qu'il ait été trop persuasif. 

En tous cas il n'a pas eu d'emprise sur le journal l'Auto, ni sur l'annonceur de l'Auto nommé Dalton et domicilié 150 avenue du Maine. 

L'annonce  du journal l'Auto  du 28/9/1922

L'annonce du journal l'Auto du 28/9/1922

"Cherche petit local industriel avec magasin si possible pour autos, machines agricoles...Dalton ,150 av. du Maine Paris 14e."

Le 150 de l'avenue du Maine abritait probablement divers bureaux et sièges sociaux. Mais Skeptikos a établi le rapport qui existait entre Dalton et Vacquié, patron de la BPC. 

En septembre 1922 Dalton cherchait un local pour commerce d'automobiles. A-t-il trouvé son bonheur au 104 avenue de Villiers? En tous cas c'est à cette adresse que Skeptikos l'a retrouvé plus tard. 

Cet homme est intrigant. 

Skeptikos a fait beaucoup de recherches du côté du 150 avenue du Maine.

Bertrand Vilain fait, lui, un énorme travail de recherches dans les archives américaines et russes.

Je les lis attentivement malgré les vitupérations de la Papesse de l'affaire.

Au total qu'avons nous?

La preuve que l'affaire décrite dans les mêmes termes par Pierre Quéméneur via son banquier et par Guillaume Seznec via la presse locale est tout à fait possible.

Ni l'un ni l'autre n'étaient des bleus en matière de voitures issues des stocks.

Tous les deux pouvaient être informés des affaires à faire dans ce domaine par leurs contacts parisiens.

Un enquête de 1924 montre qu'à l'époque Pierre Quéméneur était bien en pourparlers avec La BPC.

Côté banques on a aussi entendu parler de la Société Générale qui traitait avec la Russie et de ce Monsieur de la Pillière signalé à la Cour par quelqu'un qui peut-être savait des choses.

Tout mettre sur le dos de Seznec serait en faire un génie de l'affairisme à grande échelle. 

Il y a sans doute des connections à trouver entre ces banques et l'homme politique qu'était Pierre Quéméneur.

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