1 Avril 2024
Il apparaît que l'auteur des faux serait bien Guillaume Seznec. Aidé peut-être par un ami compétent. Qui reste à identifier.
L'explication que donne Denis Langlois dans son livre "Pour en finir avec l'affaire Seznec" est cohérente et confirmée par Jean Yves et Gabriel Seznec.
Il m'a apporté récemment les précisions suivantes :
"Les journaux auxquels vous vous référez se trompent s'ils supposent que la signature de Quémeneur sur les lettres adressées aux garagistes est la même que celle du télégramme du Havre. Cette dernière est sans conteste un faux. Que les experts ont, à mon avis, justement attribué à Seznec."
Difficile d'aller plus loin.
- À son retour du bagne Guillaume Seznec a lâché aux journalistes " Kerné à été mon principal accusateur ". Il a peut-être voulu indiquer par là que c'est Kerné qui a balancé au sujet de la machine à écrire, parce que c'est Kerné qui la détenait.
Kerné a été le comptable probablement dactylographe de Dejaegher. Un grand ami des Seznec.
Kerné était peut-être aussi un ami politique d'Émile Petitcolas, le journaliste, beau-frère de Seznec.
Le Petit Journal du 20 juillet 1923 révèle que Seznec aurait fait des confidences à Kerné. Il dit aussi que les enquêteurs ont indiqué que ce complice présumé n'a eu qu'un rôle mineur dans l'affaire. Comme des faux par complaisance ? Par ignorance ?
Nous savons, grâce à Bernez Rouz entre autres, que Kerné aurait confié le 13 juin 1923, au fils Dejaegher, qu'il partait pour l' Angleterre. Ce que le magistrat instructeur dément selon cet article.